Dans ma ville, il y a...
des dessins sur tous les murs, des accros au football, des micros complètement tarés qui déboulent à tous les coins de rue. Il y'a du pisco sour, des cacahouètes au merken et du chocolat costa milk. Il y'a aussi des gens faisant la fête du lundi au dimanche, des chiens errants qui accompagnent les passants, du café en poudre et du fromage à tartiner en tube, des filles de 16balais avec des gosses dans les bras. Il y'a encore 20années de dictature encore très présentes dans la tête des gens, des completos mayo-ketchup-avocat à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, des dizaines de bars au mètre carré, des architectes artistes ou encore architectes, des maisons roses ou vert anis, jaunes ou bleu turquoise. Il y'a des collégiens en uniformes, de la marijuana qui se fume aussi souvent qu'une petite cigarette, des douches qui fonctionnent au gaz, une grille-tostador à mettre sur le feu pour griller son pain. IL y'a des montées à 90° pour rentrer à la maison, de gens qui dansent de la cueca en agitant des petits mouchoirs, des mômes qui font du cerf volant le dimanche, le vendeur de gaz qui fait de la musique à l'arrière du camion avec les bouteilles pour avertir le quartier de son passage, de l'avocat dans tous les plats,des oeufs tout blancs, des fruits de mer et poissons pour rien du tout. Il y'a une immense braderie tous les dimanches où tu y trouves frigues des années 80, antiquités ou encore parmesan et papier chiottes sur le même stand, des asados (barbecues) dans tous les jardins, 40% de personnes au chômage, du reggaetton dans les discothèques. Il y'a des ascensores pour rentrer chez soi, des araignées de Rincon mortelles dans les maisons, des pélicans sur la plage et des sous marins dans la baie, des fils électriques anarchiques qui font des noeuds. Il y'a beaucoup de francais, de la misère et de la violence dans les cerros où personne ne va s'y promener, des galeries d'art à chaque rez de chaussée de maisons, des "mi amor" o "mi hija" pour appeler tout le monde. Il y'a des frais d'université supérieurs au salaire moyen chilien, des téléphones portables qui se rechargent à la pharmacie, des cactus dans les jardins, des élèves qui sortent de cours pour répondre à leur portable. Il y'a aussi des tournées de pain frais à toutes les heures de la journée, du papier chiotte qui se met dans une poubelle et SURTOUT PAS dans la cuvette, la vue sur la mer d'un côté et sur la montagne de l'autre, l'hiver en juillet et l'été en décembre, des minimarkets ouverts toute la nuit, des étudiants qui mettent tes courses dans les sacs platiques à la caisse pour arrondir les fins de mois, des "supers" à toutes les phrases "super-bakan", "super-interesante", "super-lindo"... Il y'a Pablo Neruda, Gabriela Mistral et les autres, du manjar et du sucre glace sur toutes les patisseries, du linge qui sèche à toutes les fenêtres, du riz qui se cuit sans eau...
Bref dans ma ville il y'a tout ça, et il y'a encore ça, ça et ça...
Mais dans ma ville, il ne manque que toi!
des dessins sur tous les murs, des accros au football, des micros complètement tarés qui déboulent à tous les coins de rue. Il y'a du pisco sour, des cacahouètes au merken et du chocolat costa milk. Il y'a aussi des gens faisant la fête du lundi au dimanche, des chiens errants qui accompagnent les passants, du café en poudre et du fromage à tartiner en tube, des filles de 16balais avec des gosses dans les bras. Il y'a encore 20années de dictature encore très présentes dans la tête des gens, des completos mayo-ketchup-avocat à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, des dizaines de bars au mètre carré, des architectes artistes ou encore architectes, des maisons roses ou vert anis, jaunes ou bleu turquoise. Il y'a des collégiens en uniformes, de la marijuana qui se fume aussi souvent qu'une petite cigarette, des douches qui fonctionnent au gaz, une grille-tostador à mettre sur le feu pour griller son pain. IL y'a des montées à 90° pour rentrer à la maison, de gens qui dansent de la cueca en agitant des petits mouchoirs, des mômes qui font du cerf volant le dimanche, le vendeur de gaz qui fait de la musique à l'arrière du camion avec les bouteilles pour avertir le quartier de son passage, de l'avocat dans tous les plats,des oeufs tout blancs, des fruits de mer et poissons pour rien du tout. Il y'a une immense braderie tous les dimanches où tu y trouves frigues des années 80, antiquités ou encore parmesan et papier chiottes sur le même stand, des asados (barbecues) dans tous les jardins, 40% de personnes au chômage, du reggaetton dans les discothèques. Il y'a des ascensores pour rentrer chez soi, des araignées de Rincon mortelles dans les maisons, des pélicans sur la plage et des sous marins dans la baie, des fils électriques anarchiques qui font des noeuds. Il y'a beaucoup de francais, de la misère et de la violence dans les cerros où personne ne va s'y promener, des galeries d'art à chaque rez de chaussée de maisons, des "mi amor" o "mi hija" pour appeler tout le monde. Il y'a des frais d'université supérieurs au salaire moyen chilien, des téléphones portables qui se rechargent à la pharmacie, des cactus dans les jardins, des élèves qui sortent de cours pour répondre à leur portable. Il y'a aussi des tournées de pain frais à toutes les heures de la journée, du papier chiotte qui se met dans une poubelle et SURTOUT PAS dans la cuvette, la vue sur la mer d'un côté et sur la montagne de l'autre, l'hiver en juillet et l'été en décembre, des minimarkets ouverts toute la nuit, des étudiants qui mettent tes courses dans les sacs platiques à la caisse pour arrondir les fins de mois, des "supers" à toutes les phrases "super-bakan", "super-interesante", "super-lindo"... Il y'a Pablo Neruda, Gabriela Mistral et les autres, du manjar et du sucre glace sur toutes les patisseries, du linge qui sèche à toutes les fenêtres, du riz qui se cuit sans eau...
Bref dans ma ville il y'a tout ça, et il y'a encore ça, ça et ça...
Mais dans ma ville, il ne manque que toi!
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