La vie suit son rythme, effréné, il ne reste plus que 3mois, les esprits se font déjà nostalgiques...
Nostalgiques d'une ville qui nous aura marqués, changés, grandis, ouverts... Une ville presque soeur, qui nous enveloppe de ses rues sinueuses, colorées, de ses chiens errants mais maîtres du domaine, de ses gens, ah les gens... si beaux, chacun à leur manière, de belles personnes qui font des projets avec vous, autour d'un verre de vin ou d'un plat de charquikan, qui vous écrive un poème sur un moment que personne d'autre n'aurait relevé si ce n'est celui sensible, poète qui offre ses belles phrases mille fois plus précieuses que n'importe quel cadeau.
Alors on la vit à fond cette ville, on jongle avec les heures a la fac qui sont bien peu mais si dispersées, avec les week-ends à rallonge prétexte à bouger, découvrir encore et encore, bouger ses fesses du lit sans fond des lendemains de trop grosses fêtes pour aller passer sa gueule de bois en tête à tête avec la mer, et puis se laisser aller à ses passions, à ses idées folles stimulées par un décor atypique, un pays étranger, une année inespérée .
L'automne est bien arrivé, mais le soleil ne se laisse pas abattre pour autant dardant nos grandes maisons froides de ses rayons généreux... C'est pas plus mal me direz vous, car à penser déjà hiver chilien je me revoie encore emmitouflée dans mon manteau en plein milieu de mon appart, ou je me revoie me glisser sous mes 2couettes après avoir enfilé mon sac de couchage jusqu'au nez, un sweat-shirt et des grosses chaussettes en poil de lama. Bref, l'hiver à Valpo, dans ses grandes maisons anciennes d'étudiants trop étudiants justement pour y mettre le chauffage, relève d'une toute autre aventure. Surtout quand on est tendance kamikaze comme moi et que l'on choisit de vivre dans une maison immense, géniale mais abandonnée depuis 20ans dont il manque, entre autres, du verre à chaque fenêtre. Sans commentaire. J'ai opté pour une chaudière à poil sur le long terme... un petit chat d'à peine un mois ramené à la maison, de son petit nom voté à la non majorité, Dandy.
A part des histoires d'hiver et de petit chat, que raconter à part des nuits qui se terminent au petit matin en chantant; un concert inoubliable de Goran Bregovic entourée de la communauté bosniaco-serbe de Santiago du Chili dansant comme des demeurés; un coucher de soleil sur la mer à tomber par terre un dimanche soir,se terminant les mains pleines de fruits de mer achetés au port pour une orgie marine à la maison... Et tant d'autres.
Déjà 9mois passés au Chili, il en faudrait toute une vie...
Nostalgiques d'une ville qui nous aura marqués, changés, grandis, ouverts... Une ville presque soeur, qui nous enveloppe de ses rues sinueuses, colorées, de ses chiens errants mais maîtres du domaine, de ses gens, ah les gens... si beaux, chacun à leur manière, de belles personnes qui font des projets avec vous, autour d'un verre de vin ou d'un plat de charquikan, qui vous écrive un poème sur un moment que personne d'autre n'aurait relevé si ce n'est celui sensible, poète qui offre ses belles phrases mille fois plus précieuses que n'importe quel cadeau.
Alors on la vit à fond cette ville, on jongle avec les heures a la fac qui sont bien peu mais si dispersées, avec les week-ends à rallonge prétexte à bouger, découvrir encore et encore, bouger ses fesses du lit sans fond des lendemains de trop grosses fêtes pour aller passer sa gueule de bois en tête à tête avec la mer, et puis se laisser aller à ses passions, à ses idées folles stimulées par un décor atypique, un pays étranger, une année inespérée .
L'automne est bien arrivé, mais le soleil ne se laisse pas abattre pour autant dardant nos grandes maisons froides de ses rayons généreux... C'est pas plus mal me direz vous, car à penser déjà hiver chilien je me revoie encore emmitouflée dans mon manteau en plein milieu de mon appart, ou je me revoie me glisser sous mes 2couettes après avoir enfilé mon sac de couchage jusqu'au nez, un sweat-shirt et des grosses chaussettes en poil de lama. Bref, l'hiver à Valpo, dans ses grandes maisons anciennes d'étudiants trop étudiants justement pour y mettre le chauffage, relève d'une toute autre aventure. Surtout quand on est tendance kamikaze comme moi et que l'on choisit de vivre dans une maison immense, géniale mais abandonnée depuis 20ans dont il manque, entre autres, du verre à chaque fenêtre. Sans commentaire. J'ai opté pour une chaudière à poil sur le long terme... un petit chat d'à peine un mois ramené à la maison, de son petit nom voté à la non majorité, Dandy.
A part des histoires d'hiver et de petit chat, que raconter à part des nuits qui se terminent au petit matin en chantant; un concert inoubliable de Goran Bregovic entourée de la communauté bosniaco-serbe de Santiago du Chili dansant comme des demeurés; un coucher de soleil sur la mer à tomber par terre un dimanche soir,se terminant les mains pleines de fruits de mer achetés au port pour une orgie marine à la maison... Et tant d'autres.
Déjà 9mois passés au Chili, il en faudrait toute une vie...